Ruines de Gaochang capitale millénaire disparue

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Aujourd'hui les Ruines de Gaochang ne sont qu'un océan de vestiges et de pierres recouvertes par le sable. Autrefois, cette capitale millénaire abritait une communauté pluriethnique sur la prospère Route de la Soie. Le mélange des peuples, mais aussi des religions et des cultures, a permis de créer une cité antique exceptionnelle dont les ruines offrent maintenant un paysage unique.

Ancienne étape de la Route de la Soie

Construite au premier siècle avant J.-C., la cité de Gaochang devint vite une étape majeure de la Route de la Soie. Ce furent les Chinois qui s'installèrent principalement dans cette cité, mais on retrouve quand même des traces de plusieurs ethnies ayant vécu en communauté ici.
Ce fut tout d'abord une simple garnison puis, le commerce se développant grandement, Gaochang devint capitale de la région en 850. Cela ne dura pourtant pas longtemps car les Ouïgours qui prirent le contrôle de la région déplacèrent rapidement leur capitale à Turpan. La ville, également appelée Karakhoja, continua cependant à prospérer jusqu'aux invasions mongoles du XIVème siècle, tout comme la cité de Jiaohe.

Cité de pierre et de sable

Malheureusement laissée à l'abandon, l'immense cité de Gaochang n'est aujourd'hui plus que ruines. En y passant lors de son voyage au Xinjiang, il est encore possible de distinguer les murs d'enceinte de la cité qui mesurent 11 mètres de haut pour 12 mètres d'épaisseurs et encerclent Gaochang sur 5 km ! Pour profiter au mieux des ruines de Gaochang, le mieux est donc de prendre une petite carriole tirée par des ânes. On est alors à l'abri du soleil et voit beaucoup plus de choses sans trop se fatiguer.
Il n'est par contre pas facile de distinguer les routes et les bâtiments d'origine (à l'inverse des ruines de Jiaohe). Lors de la visite, en se promenant au milieu de ses pierres recouvertes de sable, on a l'impression d'être dans un désert de bosses avec encore quelques ouvertures visibles dans la pierre.