Il en a fallu du courage aux explorateurs pour traverser ce désert dont les Ouïgours disent que si vous y pénétrez, vous n'en sortirez pas. Et les quelques chanceux à en être sortis le confirment, c'était l'une des traversées les plus difficiles de leur vie. Mais, cela avait lieu à la fin du XIXème siècle. Aujourd'hui, avec les nouveaux moyens de transports et les avancées faites, le désert du Taklamakan est bien plus accessible. Il est possible de profiter de ses magnifiques dunes de sable sans pour autant trop souffrir. Il faut quand même bien s'accrocher puisque c'est l'un des plus grands désert du monde !
Qui dit désert dit dunes de sable à perte de vue. Au désert du Taklamakan, en plus de ces extraordinaires couleurs dorées se mariant à merveille avec le bleu du ciel, on trouve aussi des plaines argileuses et des cailloux qui ajoutent un charme désertique au paysage. Les dunes ont une hauteur moyenne de 100 mètres de haut mais certaines peuvent atteindre 300 mètres ! C'est un décor digne du Sahara qui s'offre aux yeux des voyageurs osant la traversée.
Au milieu de cette étendue désertique de 1 000 km d'est en ouest et de 500 km du nord au sud se cachent des cités perdues. Ensevelies par le sable qui ne cesse de gagner du terrain, ces anciennes cités perdues du Xinjiang et de l'ancienne Route de la Soie sont peu à peu redécouvertes et mises à jour. Ces vestiges du passé apparaissent de temps en temps au milieu de cet océan sablonneux.